MAISON GAINERIE ROTIVAL

Alexandre Rotival 1924 gainier parisienne ancienne photos
Alexandre Rotival -1924

Nous ne pouvons parler de gainerie et d'écrin sur mesure sans parler de la Maison Rotival, qui nous a transmis son savoir faire unique au monde.

 

Gainerie Rotival, fondée en 1895.

 

Trois générations de meilleurs ouvriers de France se sont succédées.

Gilbert Rotival 87 ans, acquis dès son enfance le savoir faire d'excellence en observant son père qui lui même avait été formé par son père pour la confection d'articles de voyage dont les écrins pour la haute joaillerie et pour la fabrication de maroquinerie pour les plus grandes maisons de luxe.

Jean Robert Rotival - vers 1929
Jean Robert Rotival - vers 1929

La maison Rotival a collaboré toute sa vie avec ces maisons de prestige qui ont fait rayonner le savoir-faire français aux 4 coins du monde beaucoup de ses maisons on disparu d'autre sont devenue des multinationales aujourd'hui incontournable, tel que Hermes, Goyard, Louis Vuitton, Cartier...  

Gainerie turenne paris 3eme gilbert rotival main
Gilbert Rotival - 2024

Etant le seul à détenir ce savoir si précieux il travailla pendant 20 ans pour Dior avec la créatrice Victoire de Castellabe en bijoux haute joaillerie, plus de 30 ans pour Cartier, mais aussi depuis 1987 avec la maison Jar / Jar's (Joel Arthur Rosenthal) considéré comme le plus grand joaillier de son temps, et avec d'autres joailliers de la place Vendôme.

 

Il collabore également avec Louis Vuitton tout comme son père et son grand père.

 

Cette page vous racontes l'histoire de la maison Rotival, ses collaborations et son histoire incroyable.


ROTIVAL : 3 GENERATIONS DE GAINIER

Alexandre Rotival   1864 - 1944

Alexandre Rotival

 1864 - 1944

Jean Robert Rotival  1899 - 1988

Jean Robert Rotival

1899 - 1988

Gilbert Rotival  Née en 1936

Gilbert Rotival

Née en 1936



ALEXANDRE ROTIVAL

Né à Bordeaux le 1er février 1864, il perd son père à l'âge de six ans. Avec sa mère et sa sœur, il quitte Bordeaux à pied pour Paris, dans l'espoir d’y trouver du travail et de commencer une nouvelle vie. Les débuts sont très difficiles : sans emploi, sans argent, la petite famille trouve refuge à la soupe populaire de l’Armée du Salut, aux Lilas.

Sa mère parvient à décrocher un emploi de porteuse de pain dans une boulangerie du quartier. Pour conserver ce poste, l’employeur lui impose d’inscrire ses enfants à l’école libre, une école religieuse tenue par des bonnes sœurs.

Après un apprentissage chez un ferronnier-forgeron, sa santé trop fragile ne lui permet pas de poursuivre dans ce métier exigeant. Grâce au contexte de l'après-guerre de 1870, il intègre une maison de maroquinerie tenue par un "Autrichien", la Maison Fuchs — l'une des premières maisons de maroquinier en France.

Durant ses trois années d’apprentissage, il se blesse avec un couteau à parer, ce qui l’empêche de travailler à l'établi pendant huit jours. Pendant ce temps, il s'occupe des courses et d'autres tâches annexes. À la fin de son apprentissage, le patron reconnaît ses qualités.

Il continue ensuite sa formation chez plusieurs employeurs, notamment chez Bruand, et d’autres maisons reconnues.

En 1895, il fonde sa propre entreprise : "A. Rotival". Il commence seul, au 7 rue Payenne, dans le 3ᵉ arrondissement de Paris. En 1907, fort de son succès, il déménage au 64 rue de Turenne, toujours dans le 3ᵉ. À son apogée, l’atelier comptera jusqu’à quatre employés.

Il réalise notamment des étuis à cigares pour la maison Isakoff, très réputée à l’époque. Louis Vuitton, Hermès et d'autres maisons prestigieuses figurent également parmi ses clients, ainsi que de nombreux particuliers.

En 1925, à l’âge de 61 ans, il se présente au tout premier concours du Meilleur Ouvrier de France (MOF).

Homme ingénieux, il dépose plusieurs modèles et brevète ses idées. Très en avance sur son temps sur le plan social, il accorde huit jours de congés payés à ses employés — une initiative qui lui vaut d’être traité de fou par ses confrères.

Parmi ses créations les plus célèbres figurent :

  • La Pomponette
  • Le Nécessaire

Ces articles furent un des seuls à être fabriqués par une maison indépendante et ensuite distribués sous les marques prestigieuses de Louis Vuitton, Goyard, Hermès ou encore Aux Touristes.